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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 13:41

 

 

 

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En tant que premier rite d'une vie, les rituels de la naissance consistent en une série de cérémonies comportant des prières pour un fils, pour la protection du foetus, pour l'accouchement ainsi que celles des trois matins, du premier mois, des premiers cents jours et de l'année complète de vie du bébé.

 

Il existe dans les croyances populaires chinoises trois manières de prier pour avoir un fils. Tout d'abord, on invoque les dieux pour qu'ils puissent accorder un fils, c'est à dire que l'on offre des sacrifices aux dieux chargés de la naissance tels que Guanyin, Bixia Yuanjun et les déesses des fleurs. On prie ensuite pour avoir un fils en mangeant de la nourriture perçue comme pouvant encourager la grossesse (des oeufs peints en rouge, de la laitue et du taro). Enfin, on prie pour avoir un fils en distribuant des objets tels qu'une lanterne, une poupée d'argile, un bol Qilin qui représentent de bons présages pour l'obtention d'un fils.

 

La protection du foetus est effectuée dans l'espoir d'assurer la sécurité de la mère et du foetus durant la grossesse. De ce fait, la priorité est habituellement donnée au régime de la femme enceinte ainsi qu'à l'éducation prénatale. Des denrées nutritives telles que la soupe à la viande, le riz gluant gras, les légumes et les fruits sont préférés à d'autres qui portent des significations défavorables tels que la viande de lapin, le gingembre et les moineaux, que l'on évite. Pour obtenir de bons effets pour l'éducation prénatale, une femme enceinte devrait elle-même s'imprégner d'une bonne attitude et d'un bon état d'esprit, vivre dans une atmosphère paisible et harmonieuse et éviter les mariages, les funérailles, les inaugurations et autres occasions.

 

Les rites de naissance inclus aussi "les trois matins", "le trentième jour", "le centième jour" et "le test d'appropriation". Les rites de naissance sont l'incarnation de la reconnaissance du peuple pour la reproduction et leur attente favorable de la vie. De nombreusees coutumes impliquées dans ces rites sont l'incarnation de la culture chinoise traditionnelle.

 

 

Le rite des trois matins

 

"Trois matins" fait référence à la cérémonie de naissance qui se tient le troisième matin après que le bébé soit né. Des oeufs peints en rouge, de fines nouilles sèches, des gâteaux de graines et autres aliments sont envoyés par la grand-mère du bébé pour célébrer la naissance. Plus tard se déroule la cérémonie du bain donné au bébé dans lequel on ajoute des plantes médicinales. Dans le même temps, le bébé est béni pour éloigner les mauvais esprits.

 

 

 

Le rite du trentième jour

 

Le trentième jour après que le bébé soit né, une cérémonie de rasage de la tête a lieu. Elle est relativement solennelle parmi les anciennes cérémonies. Ce jour-là, un coiffeur rase la tête du bébé et reçoit un cadeau de la part des parents de l'enfant. Les cheveux du bébé seront rangés ou suspendus au chevet du lit.

 

 

 

Le rite du centième jour

 

Le centième jour après que le bébé soit né, une cérémonie est organisée pour trouver un prénom à l'enfant. Des prénoms comme "Gui'er" et "xiang'er" qui signifient respectivement "noble" et "propice" sont populaires. Il est aussi répandu dans certaines régions de choisir des petits noms ou des noms avec un sens d'invocations tels que "toutou" ou "chaton".

Il existe aussi une coutume répandue en Chine du Sud consistant à appeler le bébé selon son poids. Une coutume Mandchoue consiste aussi à nommer le bébé selon l'âge du "shaikh" (homme âgé et sage). Par exemple, si le grand-père a 88 ans à la naissance du bébé, ce dernier s'appellera "quatre vingt huit".

 

 

 

Le rite du test d'appropriation

 

Au premier anniversaire de l'enfant , la cérémonie du "test d'appropriation" se tient pour prévoir ses dispositions, ambitions et sa profession dans le futur. Les objets utilisés lors de cette cérémonie sont un livre, un stylo, des ciseaux, une règle, du pain, une pomme et une balle en caoutchouc. Si l'enfant empoigne un livre ou un stylo, on pronostique qu'il aimera lire lorsqu'il sera grand. Si c'est une règle ou des stylos qui sont saisis, on prédit au bébé qu'il deviendra tailleur. Si c'est de la nourriture, il manquera d'imagination et si c'est un jouet, il adorera jouer ou faire l'imbécile. Une fois le test terminé, l'hôte donnera un banquet en l'honneur des amis et parents venus offrir des cadeaux et présenter leurs voeux. Les plats préparés pour le banquet comportent des nouilles de longévité et d'autres aliments signifiant la longévité. Les rites de naissance arrivent à leur terme dès que le banquet est terminé.

 

 

 

 

 

 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 13:00

 

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Voici comment se déroule traditionnellement un Nouvel An Chinois.

 

 

 

 

LE PREMIER JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

Le lever du jour ou les trois débuts

 

Ce premier jour du premier mois lunaire "yuan dan" (Yuan "le début" et dan "le lever du jour") désigne non seulement le premier jour de l'année, le premier jour du premier mois mais également le début de toute une année ; raison pour laquelle ce premier jour est aussi nommé "les trois débuts". A partir du matin de ce premier jour, on honore les ancêtres avec l'expression de sa reconnaissance.

 

 

L'hommage aux ancêtres

 

Pendant l'hommage aux ancêtres, la famille fait des offrandes devant les tablettes des ancêtres (petites planches de bois sur lesquelles sont marqués les noms des défunts et placées sur des autels) : des fruits, des gâteaux du Nouvel An, des nourritures salées et sucrées et du vin. Durant cette cérémonie, des bâtons d'encens et des bougies rouges sont allumés et l'on s'incline devant les tablettes en signe de gratitude pour leur bonté mais également en reconnaissance aux Dieux, aux parents et aux aînés.

 

 

Les voeux de la famille réunie et les présents aux enfants

 

Au terme de l'hommage aux ancêtres, les membres de la famille se complimentent de façon réciproque et les enfants se présentent tour à tour devant les parents : ils expriment leurs voeux, de l'aîné au plus jeune et du fils à la fille. A cette occasion, ils peuvent recevoir les Hong Bao, ces petites enveloppes rouges et or qui contiennent les étrennes des enfants. Les Hong Bao sont traditionnellement données à l'aube du jour de l'An, après le dîner du jour de l'An pour souhaiter richesse et réussite.

 

 

Le rituel de "faire l'invité"

 

Tandis que les pétards résonnent tout le long de la journée, l'après-midi et durant les deux jours suivants, il est de tradition que la famille rende visite à ses proches, à ses amis et même à ses supérieurs pour présenter ses souhaits de bonne année, ce qu'on appelle le rituel de "faire l'invité". Cette période est propice également à l'envoi de cartes de voeux aux personnes éloignées. Les enfants qui présentent leurs voeux reçoivent une orange qui symbolise le bonheur et la longévité. Les fruits sont très importants. Les clémentines, symbole de chance et de bon présage, sont servies en grande quantité, en offrandes aux divinités sur l'autel de la maison et aux invités. Ces derniers peuvent aussi donner des Hong Bao aux enfants s'ils sont de la même famille. Ce premier jour est aussi par tradition une journée végétarienne car le corps doit être purifié.

 

 

 

LE DEUXIEME JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

L'accueil du gendre

 

Ce deuxième jour, les voeux et les occupations de la Fête du Printemps se poursuivent. On continue de rendre visite aux proches et aux amis et surtout aux parents de sa femme puisque cette journée est réservée à "l'accueil du gendre". Ces présentations de souhaits et ces multiples visites aux proches ont pour objectif de raffermir les rapports sociétaux entre les diverses familles.

 

 

Le culte du Dieu de la fortune

 

Dans le but que le Dieu de la fortune accorde chance et réussite à la famille pour l'année qui commence, toute la famille prie le Dieu de la fortune avec des cierges et de l'encens allumés. La cérémonie est couronnée par des pétards. Après une journée végétarienne, ce jour-ci le repas est le même que celui consommé au banquet du nouvel An, le plus important dans la culture chinoise.

 

 

 

LE TROISIEME JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

Le mariage des souris

 

En ce troisième jour, la tradition veut que l'on ne perturbe aucunement les souris. Dès le matin, la famille se lève sans les troubler et dépose à leur attention des aliments aux quatre coins du foyer. Les souris peuvent grignoter dans les délicieuses réserves et les provisions de la famille. La légende raconte q'un charbonnier, recevant la visite d'une jeune fille, lui proposa de faire un déjeuner. Alors qu'elle préparait le repas, il s'aperçut qu'il y avait des griffes sur la pâte des raviolis et que les mains de la jeune fille étaient comparables aux pattes des souris. "Il s'agit d'une sorcière" pensa-t-il. Voulant lui trancher les mains, la jeune fille s'évapora comme par magie. Voulant se repentir et persuadé que la jeune fille était immortelle, il décida avec ses amis d'offrir de la nourriture aux souris afin d'attendrir le courroux de l'immortelle. Depuis ce jour, les souris sont autorisées à grignoter librement dans les réserves du foyer mais un jour par an. Une autre légende raconte que la pluie tombera à chaque fois que l'on sortira dans l'année si pendant les trois premiers jours de l'année on mange du riz cuit avec trop d'eau.

 

 

 

LE QUATRIEME JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

Le retour des dieux du foyer

 

Le retour des dieux tutélaires est attendu le quatrième jour. Aussi, pour les accueillir, des offrandes et des rafraîchissements seront déposés en offrande. Durant cette quatrième journée, tout le monde commence à reprendre ses activités quotidiennes interrompues par les coutumes et les festivités de la Fête du Printemps.

 

 

 

LE CINQUIEME JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

Le retour aux activités quotidiennes

 

Si la période de la Fête du Printemps n'est pas terminée, le cinquième jour marque la fin des distractions et des fêtes du Nouvel An. Ce jour-là, on retire les décorations, les emblêmes décoratifs de la maison et les occupations journalières reprennent normalement.

 

 

 

LE SEPTIEME JOUR DU PREMIER MOIS LUNAIRE

 

 

Le jour de l'homme : Ren ri

 

Suivant les écrits ancestraux de Tung Fang So (censeur de l'Empereur Wudi de la dynastie des Han), les huits premiers jours de l'année sont attribués respectivement au coq, au chien, au cochon, à la chèvre, au boeuf, au cheval, à l'homme et aux grains.

Si un cochon met au monde des petits le jour qu'il lui est dédié, sa progéniture sera exemplaire, sous condition que la journée soit ensoleillée. Le septième jour du premier mois est celui de l'homme. C'est à cette date de l'année que les humains changent tous ensemble d'âge et non pas le jour de leur naissance.

Par exemple, un enfant qui vient au monde en Chine a donc déjà un an s'il est né durant le douzième mois. Il aura deux ans le septième jour du premier mois alors qu'il n'aura en vérité qu'un mois de vie sur terre. De même, lors de cette journée, il est dans la coutume de dire que si le temps est clair et ensoleillé, les enfantements seront abondants durant l'année.

Pour célébrer ce jour de l'homme, sa jeunesse et sa longévité, toute la famille rassemblée autour d'un banquet bai shou "prier pour la longévité", consomme des plats symboliques, notamment des nouilles, qui par leur longueur représentent ce souhait de longue vie.  Si elles sont préparées et sautées avec de la viande et des pousses de bambou, la signification du plat aura pour sens "nous vous souhaitons une longue vie".

 

 

La Fête des Lanternes

 

Ce septième jour du premier mois lunaire représente la clôture des fêtes de la période du Nouvel An. Alors que la lune arrive dans sa première lunaison depuis la nuit de l'accession au Nouvel An, on célèbre la soirée de la pleine lune en suspendant des lanternes multicolores à l'approche du soir.

Cette tradition qui prend ses sources dans l'hommage rendu au ciel, aux astres, aux étoiles et à l'Unité Suprême (Tai yi) se déroulait depuis le crépuscule jusqu'au lever du jour. Les hommages étaient destinés à un monde éternel qui dépasse l'homme dans sa réalité. Ces lanternes, suspendues dans les temples en hommage au "seigneur du ciel" ou à l'Unité Suprême, devinrent avec des ornements pour honorer Bouddha, puis des décorations pour le divertissement de la cour, des invités étrangers, associant dès lors l'usage des lanternes avec la représentation d'une magnificence et d'un éclat particulier.

De nos jours, les lanternes représentent un caractère social et une occasion de fête et elles font le bonheur des petits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 13:28

 

 

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La calligraphie est une discipline qui fascine les occidentaux par sa gestuelle et sa beauté artistique. Les Chinois l'appellent Shu fa qui signifie "l'art de tracer" ou "art de tracer des traits".

 

 

 

 

Quelle que soit la civilisation et l'écriture, le fait de calligraphier comporte une dimension artistique, l'idée étant de former le caractère le plus parfait possible. Du fait de la spécificité de son alphabet et du grand nombre d'idéogrammes (plus de 40 000), la calligraphie chinoise s'apparente à un art à part entière.

 

Cette pratique que les Chinois appellent Shu fa peut même être vue comme une technique de développement personnel : à la fois physique pour le contrôle du souffle et du mouvement qu'elle exige, et à la fois mentale pour la concentration et la vacuité d'esprit dont elle ne peut se passer. Ce n'est pas par hasard que les maîtres d'arts martiaux aiment la pratiquer ou que dans le Bouddhisme Chan, elle soit vue comme un exercice de méditation.  Une bonne calligraphie indique chez une personne une grande capacité de concentration et de contrôle physique.

 

La calligraphie est, de nos jours, un art prisé des touristes venant visiter la Chine. La tradition raconte que Cang Jie "le Divin" aurait inventé l'écriture chinoise. Doté de deux paires d'yeux selon la légende, il avait la capacité de voir ce que d'autres ne pouvaient. Il créa les caractères en observant la nature et notamment les empreintes de pattes d'oiseaux et la nature.

 

Les premières découvertes sur la calligraphie chinoise ont été faites à Anyang, dans la province du Henan. On a trouvé principalement des fragments d'os et de carapaces de tortues datant de la dynastie Shang. Ces parties de l'animal représentaient le cosmos pour les Chinois.

Ces os servaient surtout à la divination. Les devins interrogeaient les ancêtres pour pouvoir prédire l'avenir des empereurs. On jetait au feu les carapaces ou les os et on observait les craquelures qui apparaissaient, devinant ainsi les pensées des ancêtres. Les chercheurs ont mis en évidence des milliers de carapaces et d'os de tortues et répertoriés environ 2000 caractères ressemblant aux caractères actuels.

 

Bien plus tard, les Zhou occidentaux tentèrent d'unifier l'écriture chinoise aux alentours de 800 avant notre ère. Les fonctionnaires auraient, à l'aide de lamelles de bambous, catalogué plus d'un millier de caractères. Le but était de permettre aux gens de la cour et aux différentes administrations du pays d'en faire usage.

 

L'Empereur Qin Shi Huangdi ordonna à son Premier Ministre Li Si d'éditer un manuel contenant trois mille caractères. Il obligea les scribes et les lettrés à les utiliser. On les appelle des xiao Zhuan ("petit sceau" ou "petit sigillaire"). Li Si et ses collaborateurs n'ont pas inventé de nouveaux caractères mais simplifié les formes sinueuses et normalisé l'épaisseur des traits. De plus, ils ont gardé la configuration des caractères inscrits dans un rectangle virtuel. Cette technique est encore en cours de nos jours : chacun est sensé écrire dans des rectangles pré-établis ou virtuels. Les écoliers utilisent d'ailleurs des cahiers avec des pages à rectangles pour se familiariser avec la taille égale des caractères.

 

 

 

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 13:51

 

 

 

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Les lanternes célestes ou bougies célestes ou encore lanternes volantes (Tian deng ou Kongming deng) sont des lanternes de papier en suspension dans l'air que l'on trouve traditionnellement dans les cultures d'Asie de l'Est.

 

Elles sont construites à partir de papier de riz huilé sur un cadre en bambou et contiennent une petite bougie ou un combustible composé d'un matériau inflammable cireux.

 

Lorsqu'elle est allumée, le feu réchauffe l'air à l'intérieur de la lanterne, ce qui diminue sa densité, provoquant sa lévitation dans l'air. La lanterne céleste reste en suspension dans l'air aussi longtemps que la flamme reste allumée, après quoi elle redescend sur terre. Pouvant atteindre des hauteurs considérables, le lancement par vents forts n'est pas recommandé.

 

Selon les légendes populaires, la lanterne Kongming a été le premier ballon à air chaud et aurait été inventé par le sage et stratège militaire Zhuge Liang, dont le titre était Kongming.

 

Elles ont d'abord été déployées à la fin du IIIème siècle comme ballon de signalisation ou ballon espion lors des guerres. Il est probable cependant que cette technique ne soit pas l'invention de Zhuge Liang en raison de la pratique historique chinoise qui consiste à attribuer de grandes découvertes à d'importantes figures historiques plutôt qu'aux véritables inventeurs. Le nom de la lanterne pourrait également venir de sa ressemblance avec le chapeau traditionnel Kongming.

 

Plus tard, les lanternes célestes sont devenues populaires auprès des enfants. Elles ont ensuite été intégrées dans les festivals comme la Fête du Mi-Automne ou le Festival des Lanternes. De nombreux villages et villes en Chine comme Pingsi dans le comté de Taipei à Taiwan organisent chaque année un lâcher de lanternes dans le ciel lors du Festival des Lanternes.

 

 

 

 





 

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:48

 

 

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Le dragon est une créature à la fois mythologique et folklorique en Chine. Présent dans les mythes fondateurs de la civilisation chinoise, les dragons chinois - Long - sont très différents de leurs "cousins" occidentaux. Alors que ces derniers sont des êtres maléfiques dans les légendes du Moyen-Age européen, les dragons de Chine, et par extension d'Asie, sont des êtres en général bienveillants, même si des penseurs bouddhistes ont introduit l'idée que certains dragons pourraient être responsables de destructions suite à des affronts humains.

Puissants et sages, comme en Occident, les dragons chinois ont cependant deux autres différences fondamentales : leur forme longiligne et l'élément auquel ils sont le plus souvent associés, l'eau.

Dans les croyances populaires chinoises, le dragon est donc la divinité des phénomènes aquatiques (chutes d'eau, rivières et mers) et détermine les sécheresses ou les inondations. Ils ont même pafois la réputation de maîtriser le climat, en particulier la pluie, et peuvent posséder de nombreux pouvoirs surnaturels selon la source des légendes.

Aux époques primitives, la plupart des villages, principalement ceux à proximité d'un point d'eau, se devaient de posséder un temple dédié au dragon local afin de lui offrir des sacrifices en période de crise pour obtenir son aide ou son pardon.

Faisant partie des quatre animaux sacrés de Chine avec le Phénix (Fenghuang), la Licorne (Qilin) et la Tortue, le dragon représente la puissance et le talent, si bien que les personnes brillantes sont souvent qualifiées de "dragon".

En raison de sa connotation extrêmement positive, le dragon est d'ailleurs devenu le symbole des Empereurs puis par extension celui de la culture chinoise. Cependant, les autorités chinoises, craignant l'image négative du dragon en Occident, préfèrent aujourd'hui mettre en avant des "mascottes" plus sympathiques comme le panda.

Cependant, la population reste très attachée à l'image du dragon, notamment dans l'astrologie. Le signe du dragon est l'un des plus populaires et recherchés car il symbolise la puissance et la réussite. Ce sont d'ailleurs les années du dragon que les taux de natalité sont les plus importants en Chine.

L'apparence du dragon asiatique et donc chinois, est bien différente de celle du dragon occidental. Longiligne tel un serpent et doté de quatre pattes, il mélange les traits de plusieurs animaux : des cornes de cerf, une tête de chameau, des yeux de démon, un cou de serpent, un ventre de mollusque, des écailles de carpe, des griffes d'aigle, des pattes de tigre, des oreilles de vache. La perle que l'on voit parfois dans une de ses pattes symbolise le bien-être, la chance et la prospérité. Par contre, la plupart des dragons chinois n'ont pas d'ailes et leur capacité à voler relève d'un pouvoir mystique.

La tradition chinoise considère qu'il y a quatre grands rois dragons correspondant chacun à une des mers entourant l'Empire du Milieu : la mer de Chine orientale pour Ao Guang, la mer de Chine méridionale pour Ao Qin, la mer de Chine occidentale (l'océan indien) pour Ao Run et la mer de Chine septentrionale (le lac baïkal) pour Ao Shun.

Plusieurs légendes lient les mythiques Empereurs Yan Di et Huangdi au dragon chinois. Huangdi aurait par exemple été immortalisé sous la forme de l'animal légendaire. Par la suite, il est devenu le symbole des Empereurs et même l'emblême sur le drapeau de la dynastie Qing. Les épouses des Empereurs étaient quant à elles associées au Fengshuang, le Phénix chinois.

Pour différencier l'Empereur de ses sujets, le Fils du Ciel était le seul à pouvoir porter des motifs de dragon à cinq griffes, image qui représent aujourd'hui la Chine dans son intégralité (le dragon à quatre griffes représente la Corée, celui à trois griffes représent le Japon).

 

Voici une liste non exhaustive de certains types de dragons célèbres dans la mythologie et le folklore chinois :

 

- Tianlong : il s'agit du dragon céleste qui garde les portes du ciel

- Shenlong : Divinité qui contrôle le climat

- Fucanglong : associé au volcan, il s'agit du gardien des métaux précieux et des joyaux

- Dilong : dragon qui contrôle les rivières et les mers

- Yinglong : dragon associé aux pluies et aux inondations. Il aurait aidé l'Empereur Jaune à tuer Chi You.

- Jiaolong : Divinité des espèces marines

- Panlong : dragon des lacs qui n'a pu monter aux cieux

- Huanglong : dragon symbolisant l'Empereur

- Feilong : dragon qui voie dans les nuages et dans la brume

- Qinglong : dragon associé à l'Est dans la symbolique chinoise, créature mythique associée à une constellation

- Longwang : le roi dragon qui dirige les quatre mers

- Longma : animal qui révéla le concept des huits trigrammes à Fuxi.

 

 

 

 




 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 13:56

 

 

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Le chiffre 8

 

Le chiffre 8 est le chiffre porte-bonheur des Chinois. Vous comprendrez pourquoi le chiffre 8 était à l'honneur des Jeux Olympiques de Pékin qui ont commencé le 08/08/08 à 8h08 !

Selon une croyance venue de Canton où le chiffre 8 est prononcé fa, il apporte prospérité et équilibre. Fa cai signifique amasser de l'argent.

Les Chinois sont prêts à mettre le prix fort pour décrocher le fameux 8 et voir figurer un ou mêmes plusieurs 8 sur la plaque d'immatriculation de leur véhicule, dans leur numéro de téléphone, etc...

Les plaques minéralogiques portant une combinaison de 8 sont d'ailleurs vendues aux enchères par le gouvernement hongkongais. En 2006, une plaque minéralogique portant le chiffre 888 s'est vendue à près de 30.000 $.

Mais attention ! le 8 c'est bien mais pas pour toutes les occasions. En effet, le caractère chinois qui représente le 8 est constitué de deux traits qui forment un coude vers le bas et qui vont dans la direction inverse l'un de l'autre. En chinois, cela signifique "séparation" ou "divorce". Bien que le chiffre 8 soit favorable pour quasiment tout en Chine, il porte malheur aux femmes mariées ou amoureuses. A Guangdong et à Hong Kong, le chiffre 8 est utilisé pour désigner une veille femme.

 

 

Le chiffre 9

 

Le chiffre 9 se prononce Jiu et se trouve être l'homophone de Jiu qui signifie "vieux" "longévité". C'est un chiffre très recherché pour son caractère durable. Il est bien vu de signer un contrat le 9, 19 ou 29 du mois, cela sera vu comme un signe de relation durable.

Beaucoup de mariages en Chine ont lieu au mois de septembre, dans l'espoir qu'ils puissent durer le plus longtemps possible.

Le chiffre 9 avait une signification particulière dans la Chine ancienne. En effet, les Chinois de cette époque considéraient les nombres impairs comme masculins et les nombres pairs comme féminins. Le 9 étant le nombre à un chiffre le plus élevé, il représentait pour eux "la masculinité ultime" et symbolisait la souveraineté suprême de l'Empereur. Ainsi, le 9 ou ses multiples sont souvent employés dans les conceptions et les architectures impériales. Les anciens palais comprennent habituellement 9 cours et la Cité Interdite de Pékin serait composée de 9900 pièces.

 

 

Les trois Dieux : Fuk, Luk et Sau.

 

Luk est le Dieu du premier rang et de la richesse. Des fois, il tient dans ses bras un petit enfant qui symbolise les souhaits de bonne santé, la prospérité et la source d'espoir du présent et du futur.

 

Fuk est le Dieu du bonheur et de la prospérité. Il est légèrement plus grands que les deux autres et il est toujours placé au centre. Il tient dans ses bras un symbole d'or qui représente la richesse.

 

Sau est le Dieu de la Santé et la longévité. Il est facilement reconnu avec une tête plus large et il tient dans une main une pêche qui fleurit seulement une fois tous les trois mille ans symbolisant ainsi l'immortalité.

 

Il faut placer les trois Dieux sur un meuble ou à un endroit élevé au-dessus du niveau des yeux. C'est un signe de respect. Il est recommandé de les placer dans le salon ou dans la salle à manger.

 

 

Les trois pièces de monnaie

 

La vieille pièce de monnaie chinoise ronde avec un trou carré au milieu a été émise la première fois pendant la dynastie Qin. Le cercle rond symbolise le ciel tandis que le trou au centre représente la terre. Le chiffre 3 est un nombre symbolique très bon qui représente l'union du ciel, de la terre et de l'homme. Attachés avec un fil rouge (qui active la réalisation), les 3 pièces de monnaie chinoise sont considérées comme un symbole très efficace pour attirer la richesse et la chance.

Selon les experts en Feng Shui, ces pièces de monnaie devraient être placées au-dessus de vos dossiers de travail importants pour apporter la prospérité et la bonne fortune. Vous pouvez aussi les mettre dans votre porte-monnaie ou les accrocher à la poignée intérieure de la porte d'entrée pour favoriser l'abondance.

 

 

Bouddha rieur

 

Bu-Dai (en Chine) ou Hotei (au Japon), signifiant "sac en toile" ou "glouton", est plus connu sous le nom de Bouddha rieur. En Chine, on l'a surnommé l'affectueux ou l'amical. Il a été incorporé à la culture bouddhiste et est basé sur un excentrique moine chinois de la secte Chan. Son image orne beaucoup de temples, restaurants et amulettes. Bu-Dai est devenu une divinité du contentement et de l'abondance.

La théorie née en Chine au Xème siècle pendant la dynastie Liang veut que Bu-Dai ait été un moine bouddhiste, estimé comme un homme au caractère bon et affectueux. De par sa nature bienveillante, on l'a considéré comme une incarnation de Maitreya Nodhisattva (le future bouddha) mais cette affirmation était seulement allégorique et il a été caricaturé en tant que bouddha rieur en raison de son ventre rebondi et de son large sourire.

Bu-Dai est presque toujours dépeint avec un sac en toile, qui ne se vide jamais et qui est rempli de nombreux articles précieux, comme des plants de riz (symbolisant la richesse), des bonbons pour les enfants, de la nourriture et les souffrances du monde. Parfois il peut être rempli d'enfants car ils sont vus commes des articles précieux en ce monde. Il est le Patron des faibles, des pauvres et des enfants. Dans certaines scènes, il peut être assis sur un chariot tiré par des garçons ou utilisant un éventail pour "exaucer les souhaits" ( dans un passé lointain, ce type d'éventail est utilisé par l'aristocratie pour indiquer aux vassals qu'on accèderait à leurs demandes).

La statue dépeint un homme chauve corpulent, souriant ou riant, drapé d'une robe, avec un ventre largement exposé, symbolique de bonheur, de chance et de plénitude. L'estomac est également considéré comme étant le siège de l'âme dans la mythologie chinoise et ainsi le grand estomac peut être pris comme une allégorie au grand coeur de Bu-Dai. Quelquefois, le bouddha rieur a des petits enfants à ses pieds. Un autre accessoire, souvent présent, est une coupe pour l'aumône pour représenter sa nature bouddhiste. Toutes ces images montrent Bu-Dai comme un moine errant qui passe et prend la tristesse aux personnes de ce monde. C'est un personnage affectueux et gai, semblable sur certains points au père noël occidental et c'est une statuette très répandue dans les maisons et les entreprises en Chine et au Japon. Il incarne les idéaux d'une bonne vie : santé, bonheur, prospérité et longévité.

 

 

Cochon chinois tirelire

 

Très tôt, les cochons ont eu une signification dans les mythes et légendes de beaucoup de cultures. Les Chinois ont été fascinés par la force et la fertilité des sangliers et ont ainsi tenté de découvrir des façons de les utiliser à leur avantage. Depuis la Chine antique, les cochons symbolisent un gagne-pain garanti.

Le cochon est donc naturellement considéré aujourd'hui comme un symbole de richesse, d'abondance et de chance pour attirer la prospérité. En Feng Shui, le cochon chinois tirelire est placé dans la zone richesse et on peut y mettre quelques pièces de monnaie chaque jour.

 

 

Le lucky bambou

 

le "lucky bambou" est l'une des plantes que recommandent les maîtres du Feng Shui pour créer un espace où vous vous sentirez en sécurité et redynamisé pour faire face aux exigences et à la pression du monde actuel.

Cette plante symbolise la chance et il est dit qu'elle apporte la fortune et la prospérité pour le couple, les affaires ou les gens qui nous sont chers. Beaucoup d'occasions peuvent être favorisées par le "lucky bambou", tel que le mariage, une fête, un anniversaire, une promotion, un diplôme, etc...

Les Chinois achètent un "lucky bambou" pour célébrer le démarrage d'une affaire, l'achat d'une maison ou juste pour la chance.

 

Le "lucky bambou" a les significations spirituelles suivantes :

 

- Avancement/carrière : s'élever vers le haut de l'échelle

- Prospérité : succès dans les entreprises d'affaires

- Longévité : bonne sante, harmonie et vie paisible

- Zen : religieux, bienveillant, honorable

- Relations : dynamise votre vie amoureuse

- Feng Shui : créer l'énergie positive dans votre environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 18:02

 

 

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Yuanbao était une forme de lingot d'or ou d'argent traditionnel utilisé comme monnaie en Chine jusqu'au 20ème siècle.

 

Les lingots chinois traditionnels n'avaient pas de dénomination et n'étaient pas frappés par un Hôtel de la monnaie et leur valeur était déterminée par leur poids en taels. Ils étaient fabriqués par des orfèvres indépendants pour les besoins locaux de monnaie et par conséquent la forme de chaque lingot était variable ; les formes rectangulaires ou ovales étaient fréquentes mais on en connait aussi qui avaient la forme de bateaux, de fleurs, de tortues, etc. Ces lingots ont d'abord été utilisés comme moyen d'échange dès la dynastie Qin.

Au cours de la dynastie Tang, un système bimétallique de monnaie d'argent et de cuivre a été codifié : 10 pièces d'argent étaient égales à 1000 pièces de cuivre. Le papier-monnaie et les obligations ont été introduits au cours du 9ème siècle. Toutefois, en raison de problèmes monaitaires comme l'inflation, l'incertitude politique et l'évolution des régimes, la monnaie métallique resta une monnaie de choix.

Le tael est toujours aujourd'hui la base de la monnaie en argent et les lingots chinois traditionnels sont restés d'usage jusqu'à la fin de la dynastie Qing.

Les poids les plus courants pour les yuanbao étaient de 50 taels, 10 taels, 5 à 1 tael.

De nos jours, des lingots commémoratifs continuent d'être frappés pour les collectionneurs. Les imitations de ces lingots en or sont un symbole de prospérité en Chine et sont souvent présents lors du Nouvel An Chinois. Une autre forme d'imitation du yuanbao réalisée par le pliage de feuilles en papier doré, argenté ou coloré, peut être brûlée sur les tombes des ancêtres lors de la Fête des Fantômes, avec également des faux billets pour bénir le mort dans sa vie dans l'au-delà.

 

 

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 12:47

 

 

soiechinoise

 

 

 

 

Peu de gens savent quand, où et comment on a découvert la soie. En fait, cela pourrait remonter à l'époque de l'Empereur Huangdi (l'Empereur Jaune) quand il vint au pouvoir. Il y a beaucoup de légendes au sujet de la découverte de la soie ; certaines d'entre elles sont à la fois romantiques et mystérieuses.

 

La légende raconte qu'une fois un père et sa fille possédaient un cheval magique, qui pouvait non seulement voler dans le ciel mais comprendre également le langage humain. Un jour, le père sortit pour ses affaires et ne revint pas. La fille fit une promesse : si le cheval pouvait retrouver son père, elle l'épouserait. Finalement, son père revint avec le cheval mais il fut choqué par la promesse de sa fille.

Peu disposé à laisser sa fille épouser un cheval, il tua le cheval innocent. Alors le miracle se produisit !  La peau du cheval emporta la fille en vol. Ils volèrent et volèrent encore, puis s'arrêtèrent contre un arbre et au moment où la fille toucha l'arbre, elle se transforma en vers à soie. Chaque jour, elle cracha de longs et minces fils de soie. La soie représentait son sentiment d'ennui.

 

Une autre explication moins romantique mais plus convaincante est que des femmes chinoises, dans l'antiquité, trouvèrent cette soie merveilleuse par hasard.

En ramassant des fruits sur les arbres, elles tombèrent sur un genre spécial de fruit, blanc mais trop dur pour être mangé, alors elles le firent bouillir dans l'eau chaude mais ne pouvaient encore le déguster. Elles perdirent patience et commencèrent alors à le battre à grands coups de bâton. De cette façon, des vers à soie et de la soie furent découverts. Le fruit blanc et dur était un cocon !

 

L'élevage des vers à soie et la récolte des fils de soie du cocon sont maintenant connus en tant que culture de la soie ou sériculture. Il faut en moyenne 25 à 28 jours pour un ver à soie, qui n'est pas plus grand qu'une fourmi, pour être en âge de tisser un cocon. Les femmes les mettent un par un sur des piles de paille et le ver à soie, en s'attachant à la paille avec ses pattes à l'extérieur, commencera à tourner.

 

On peut dérouler jusqu'à environ 1000 mètres de soie à partir d'un seul cocon. Pour faire une cravate en soie, 111 cocons sont nécessaires et pour un chemisier de femme il faudra 630 cocons.

 

Les Chinois ont alors développé la façon d'employer la soie pour confectionner des vêtements qui sont devenus rapidement populaires. A ce moment-là, la technologie de la Chine se développait rapidement et l'Empereur Wu Di de la dynastie Han décida de développer le commerce avec d'autres pays.

 

Construire une route devint une priorité pour faire le commerce de la soie. Pendant près de 60 années de guerre, la célèbre Route de la Soie a été bâtie au prix de beaucoup de vies humaines et de trésors. Elle a commencé à Chang'an (qui maintenant s'appelle Xi'an), à travers l'Asie Centrale, l'Asie du Sud et l'Asie Occidentale. Beaucoup de pays d'Asie et d'Europe ont ainsi été reliés.

 

Depuis, la soie chinoise avec beaucoup d'autres inventions chinoises, ont pu être transportées jusqu'en Europe. Les Romains (en particulier les femmes) étaient de grands amateurs de soie chinoise. Jusqu'alors les romains confectionnaient leurs vêtements avec du lin, de la peau animale et de la laine. Ils se tournèrent vers la soie qui devint un symbole de richesse et de statut social élevé. Un jour, un moine indien est venu rendre visite à l'Empereur. Il avait vécu en Chine pendant plusieurs années et connaissait la méthode pour élever les vers à soie. L'Empereur romain promit un bénéfice important au moine qui cacha plusieurs cocons dans sa canne et les emmena à Rome. La technique d'élevage des vers à soie s'est alors étendue.

 

Des milliers d'années ont passé depuis la découverte des vers à soie par la Chine. De nos jours, la soie, dans un certain sens, est toujours synonyme de luxe. Certains pays essayent de nouvelles manières de faire de la soie sans vers à soie. Avec un peu de chance, cela peut réussir. Quelque soit le résultat, personne ne devra oublier que la soie était, est, et restera toujours un trésor inestimable.

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 13:24

 

 

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Le bambou est l'une des quatre plantes favorites chinoises avec la prune, l'orchidée et le chrysanthème, qui sont appelées par les Chinois les quatre hommes d'honneur. Les qualités de ces quatre plantes sont fortement admirées par les Chinois au point qu'ils souhaitent en avoir leurs vertus. A tour de rôle, les plantes ont possédé une certaine nature humaine. C'est un exemple de l'harmonie entr la nature et l'être humain.

 

En Chine, on peut trouver le bambou un peu partout il peut pousser. Les jardins sont habituellement de bons endroits pour voir le bambou, comme le célèbre Parc du Bambou Pourpre à Pékin et le jardin Guyi à Shanghaï. La "Mer de bambous" dans la province du Sichuan, qui se compose de 28 monts entièrement couverts de bambous, est devenue une destination touristique grâce notamment au film Tigre et Dragon.

 

La culture du bambou est profondément enracinée dans la vie quotidienne des Chinois.

 

Les baguettes en bambour sont toujours les couverts les plus communs en Chine. Dizi (flûte chinoise) est faite de bambou. Les gens utilisent encore aujourd'hui les pinceaux faits à partir de bambou. On trouve fréquemment le "lucky bambou" dans les maisons chinoises.

 

La peinture sur bambou est une partie intégrante de la peinture traditionnelle chinoise.

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 08:45

 

 

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Afin de mieux comprendre ce que représente l'armée en terre cuite de Xi'an, il faut avant tout comprendre qui fut Qin Shi Huangdi, premier homme à unifier la Chine et dans quel contexte fut érigé son mausolée.

Aujourd'hui encore, l'armée en terre cuite de Xi'an représente l'une des découvertes les plus grandioses de l'archéologie en Chine. Les 8000 statues de soldats et chevaux sont devenus l'un des symboles de l'histoire pluri millénaires chinoise.

 

En 338 avant avant J.C., le prince Zheng devint souverain des Qin à la mort de son père, le roi Zhuang Xiang (335-338 avant J.C.). Alors âgé de 13 ans, le prince Zheng fut couronné sous le titre de "roi de Qin Zheng de Qin" en 246 avant J.C. et se proclama vingt ans plus tard, le "premier auguste souverain" en 221 avant J.C.

Il unifia le territoire chinois ainsi que l'écriture, les lois, les poids et mesures, la structure et la largeur des routes et également l'écartement des essieux. Il s'engagea à faire de la Chine un immense pays unifié dans tous les sens du terme. Il fit relier les murailles érigées pour se protéger, créant ainsi la célèbre muraille de Chine.

 

Des milliers de répliques de soldats, chevaux et chars ont été érigées avec une physionnomie, une position des bras et des vêtements différents pour chacun d'eux. De plus, certaines statues sont plus grandes que d'autres, soit entre 1,72 mètre et 2 mètres. Danielle Eliseef, une historienne française spécialiste de la Chine, avait expliqué que les statues des soldats étaient là pour "préserver au mieux le corps de l'Empereur", ce dernier n'est en effet pas perçu comme "complétement privé de vie".

Cette idée relève de la manière dont les Chinois voient la mort et leurs défunts. Dans le cas du mausolée, une partie de l'âme de l'Empereur, le corps, est restée sur terre. La seconde partie de son âme, son esprit, s'est envolée vers le ciel. D'où l'importance de la sépulture dans la culture chinoise.

 

Le tombeau de l'Empereur est construit de sorte qu'il puisse garder un mode de vie conforme à celui qu'il avait de son vivant. C'est en 246 avant J.C. que Qin Shi Huangdi décida de faire construire son cercueil. Il mit alors en place toute une organisation autour de la construction de son tombeau.

 

Construit sous un tumulus d'une hauteur entre 115 mètres et 1,5 km, les 8000 statues de soldats possèdent toutes une expression différente sur leur visage. Chaque statue a été façonnée dans des fours à la chaleur de 900°C puis décorée et colorée. Cette technique est une réelle avancée par rapport à l'époque. Les archéologues ont découvert trois fosses principales dont la plus grande mesure 14260 m², la seconde fosse mesure 6000 m² et la troisième 376 m², chacune avec ses guerriers, ses chars et ses chevaux.

 

Il semblerait que le tombeau de l'Empereur n'ait pas encore dévoilé tous ses secrets.

 

 

 

 

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